Google et Motorola ne parviennent pas à convaincre une agence fédérale américaine que l'iPhone devrait être retiré du marché

  Google et sa récente acquisition, Motorola, ont essayé convaincre l'agence fédérale FTC que les iPhones et les tablettes iPad portent atteinte à certains brevets et qu'ils doivent être retirés de la vente. Le problème est que Google et Motorola ont utilisé des brevets SEP, des brevets essentiels standards, qui doivent faire l'objet d'une licence dans des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires, et l'imposition d'une telle interdiction conduirait à une éventuelle inhibition de l'innovation des concurrents.

La Federal Trade Commission soutient Apple dans la bataille qui l'oppose à Google concernant les brevets essentiels aux normes (SEP), arguant que toute tentative d'interdire un produit pour violation présumée d'un SEP "risque de nuire à la concurrence, à l'innovation et aux consommateurs". Dans un mémoire d'amicus déposé mercredi soir auprès de la Cour d'appel fédérale des États-Unis, l'agence commerciale a fait valoir qu'un tribunal de district avait eu raison de rejeter une demande de la division Motorola Mobility de Google visant à obtenir une injonction contre les ventes d'iPhone et d'iPad aux États-Unis.

  En gros, Google et Motorola ont tenté d'obtenir une injonction avec certains brevets qui ne peuvent pas être utilisés pour une telle chose, et la FTC leur a rappelé qu'ils "essayaient la mer avec le doigt". La défaite de ceux de Google/Motorola était attendue par ceux qui ont des connaissances avancées dans le domaine de la propriété intellectuelle, probablement aussi par les avocats des entreprises, et la décision du tribunal réaffirme le fait que les brevets SEP/FRAND ne peuvent pas être utilisés dans des procès.