Même si en 2016 l'entreprise Apple s'est fermement opposée aux demandes du FBI de recevoir les données des utilisateurs faisant l'objet d'enquêtes criminelles, les choses n'étaient pas tout à fait comme ça entre l'entreprise et la célèbre agence fédérale américaine, une première collaboration entre eux ayant eu lieu en 2008. .
Ensuite, le FBI a demandé à Apple de leur fournir les données d'un iPhone dans lequel étaient stockées des preuves d'un crime d'abus sexuel impliquant des mineurs, et Apple a aidé les procureurs à faire la demande envoyée à un tribunal pour recevoir les données du terminal.
Au fil des années, Apple a aidé le FBI à obtenir des données sur plus de 70 iPhones utilisés par des personnes faisant l'objet d'enquêtes criminelles, mais les relations entre l'entreprise et l'institution se sont refroidies en 2014 lorsque des mesures de sécurité plus strictes ont été mises en œuvre dans iOS.
Un an auparavant, des détails avaient également été publiés sur la coopération entre diverses sociétés informatiques et agences gouvernementales américaines, Apple étant à l'origine de l'accès de la NSA aux données iCloud, ce qui constitue un tournant dans la stratégie d'Apple pour sécuriser ses produits.
Les racines du conflit actuel entre Apple Inc. et le Federal Bureau of Investigation remonte à 2008, avec la découverte inattendue de l'iPhone d'un suspect apparemment oublié dans un sac de couches. [Apple] voulait une ordonnance du tribunal l'autorisant à déchiffrer le code d'accès d'un client. Mais par ailleurs, il s'est montré coopératif : un avocat d'Apple a fourni au ministère de la Justice un langage à utiliser dans la demande légale d'ordonnance de l'agence, selon le mémoire.
En pratique, sous la direction de Steve Jobs, Apple coopère étroitement avec les agences gouvernementales, mais Tim Cook voit la sécurité des utilisateurs différemment, nous avons donc maintenant un grand scandale entre Apple et le FBI, qui est loin d'être terminé.
