La société Apple se vante de ne pas permettre aux autorités d'accéder aux données personnelles de ses clients, mais une histoire récente révèle une situation complètement différente. Il s'agit d'un Américain qui a harcelé un journaliste d'une publication américaine et qui a été arrêté par les autorités avec l'aide d'iCloud et des données associées à son identifiant Apple.
John Rivello est le nom de cet homme, il a harcelé un journaliste de Newsweek avec des photos qui ont provoqué une crise d'apoplexie chez ce dernier. Sur la base de la plainte du journaliste, la police a ouvert une enquête et a découvert sur Twitter que l'homme utilisait une fausse adresse e-mail et une carte prépayée de l'opérateur Tracfone pour accéder à Twitter.
Les données de Twitter ont été obtenues sur la base d'une décision de justice, mais la police n'a rien pu obtenir de Tracfone car l'opérateur MNVO ne disposait pas de données clients. Considérant qu'il s'agit d'un MNVO, les gens d'AT&T ont loué leur réseau pour Tracfone et bien sûr ils disposaient de données sur ceux qui accédaient à leur réseau pour surfer sur Internet.
Twitter a fourni à la police l'adresse IP utilisée pour accéder aux comptes à partir desquels les photos ont été envoyées, et AT&T a complété l'information par le fait qu'un iPhone 6 accédait à son réseau avec une carte Tracfone et était associé à cette adresse IP. Ayant appris qu'il s'agissait d'un iPhone 6, la police a adressé une décision de justice à la société Apple pour obtenir des informations sur le terminal.
Ceux d'Apple ont associé l'adresse IP à un compte iCloud vieux de 5 ans appartenant à John Rivello, et à partir de là, les choses sont devenues simples. En analysant les données d'iMessage et les photos d'iCloud, la police a découvert l'obsession de l'homme pour le journaliste de Newsweek et a décidé de l'arrêter, disposant des preuves nécessaires pour le traduire en justice.
En gros, l'histoire montre la facilité avec laquelle l'identité d'une personne peut être découverte en ligne même si elle essaie de se cacher, mais aussi la quantité de données qui peuvent être récupérées auprès d'Apple même si la société affirme que de nombreuses informations sont gardées secrètes.
