WhatsApp – pourquoi certaines personnes peuvent être arrêtées

WhatsApp est de loin le réseau social le plus populaire de la planète, mais ce que beaucoup de gens ignorent, c'est que son utilisation inappropriée peut avoir de graves conséquences. Plus précisément, en Inde, les administrateurs de groupes WhatsApp peuvent aller en prison s'ils autorisent les gens à publier de fausses nouvelles dans les groupes.

La décision a été prise par un juge indien qui, dans une décision récente, a mentionné le fait que tous les administrateurs de groupes autorisant la publication de fausses nouvelles peuvent être tenus pour responsables. Les administrateurs des groupes WhatsApp en Inde doivent exclure des groupes tout type de personnes qui publient de fausses nouvelles dans les groupes, mais qui décide quelles nouvelles sont fausses ?

200 millions de personnes utilisent WhatsApp en Inde et il n’existe aucun mécanisme permettant de déterminer lesquelles des informations publiées sur le réseau social sont vraies et lesquelles sont fausses. Sans un tel mécanisme, il est assez difficile de demander des comptes aux administrateurs des groupes WhatsApp qui permettent le partage de telles informations.

Malgré cela, il est possible que certains administrateurs de groupes WhatsApp soient poursuivis en justice pour cette raison, ce qui créerait un dangereux précédent. Si des personnes sont poursuivies en Inde pour avoir autorisé la diffusion de fausses nouvelles via WhatsApp, alors d’autres pays agiront sûrement de la même manière et les abus commenceront à partir de là.

Malheureusement, les fausses nouvelles peuvent causer beaucoup de tort dans le monde entier, et compte tenu de la taille du réseau WhatsApp, on comprend pourquoi ils tentent d’arrêter le phénomène.

"Un magistrat indien a statué hier que toute information factuellement incorrecte ou trompeuse publiée sur un groupe de médias sociaux pourrait donner lieu à une plainte de la police contre l'administrateur du groupe. L'ordonnance stipule que les administrateurs de groupe doivent supprimer d'un groupe les membres responsables de publications offensantes. S’ils ne le font pas, des mesures seront prises à leur encontre. »

prison WhatsApp