Huawei. Après des mois et des mois d'avertissements américains sur les problèmes rencontrés par les produits de l'entreprise chinoise, nous avons ici une confirmation de la vérité derrière tous les avertissements. Selon certaines informations parues ce jour-là, le groupe de télécommunications Vodafone aurait découvert en Europe que certaines infrastructures et équipements domestiques de Huawei contenaient des logiciels espions permettant d'accéder aux données de l'entreprise ou des utilisateurs.
Huawei. Vodafone Italia est l'opérateur de télécommunications qui a découvert que certains routeurs et équipements d'infrastructure de télécommunications disposaient d'un logiciel spécial intégré permettant l'interception et l'espionnage des données. Grâce à ces "ports d'accès" que Huawei aurait laissés dans ses équipements, l'entreprise pourrait accéder aux réseaux locaux des clients qui ont acheté les routeurs, mais aussi au réseau Internet fixe de ceux de Vodafone Italie, sans que personne ne le sache.
Huawei. Ceux de Vodafone Italia n'auraient découvert aucune preuve que les données des clients ont été consultées, mais puisque ce logiciel existe, on suppose que celui qui a accédé aux données savait comment effacer ses traces. Il semble que ces « ports d'accès » existaient dans les équipements Huawei et au-delà de 2012 dans les produits vendus en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Espagne et au Portugal, et Vodafone a continué à les utiliser parce que c'était moins cher que la concurrence.
Huawei. Logiciel SPY découvert par Vodafone
Huawei. Vodafone a exposé sa propre infrastructure ainsi que ses clients au risque d'être espionnés car les coûts étaient trop élevés pour abandonner les produits chinois, l'explication étant totalement irréelle. Huawei et Vodafone affirment que les problèmes se sont produits en 2011 et 2012, et non entre 2009 et 2011, les Chinois affirmant avoir bloqué ce logiciel d'espionnage dans les équipements d'infrastructure, peu de temps après avoir fait attention à son existence.
Vodafone Group Plc a désormais reconnu avoir découvert des vulnérabilités remontant à des années dans les équipements fournis par Huawei, basé à Shenzhen, pour les activités italiennes de l'opérateur. La plus grande compagnie de téléphonie européenne a identifié des portes dérobées cachées dans le logiciel qui auraient pu donner à Huawei un accès non autorisé au réseau fixe de l'opérateur en Italie, un système qui fournit un service Internet à des millions de foyers et d'entreprises, selon les documents d'information de sécurité de Vodafone de 2009 et 2011. .
Huawei. Quant aux routeurs utilisés par les consommateurs, bien que Vodafone ait demandé aux Chinois de résoudre les problèmes, ils ont refusé de le faire, affirmant que cela leur permettait de configurer les produits à distance. Le logiciel espion découvert dans les routeurs de Huawei permettait non seulement d'accéder aux ordinateurs des clients, mais également aux informations provenant de réseaux informatiques entiers, et il est facile de comprendre pourquoi ils n'ont pas voulu éliminer ces problèmes le plus rapidement possible.
Huawei. Bien sûr, l'entreprise chinoise a finalement déclaré que l'existence du logiciel espion était une erreur et non quelque chose d'intentionnel, mais pour le moment, personne ne croit aux explications sans aucune crédibilité offerte par l'entreprise. Depuis qu'un opérateur aussi important que Vodafone Italie a découvert des logiciels espions dans les produits Huawei, il faut se demander pourquoi d'autres opérateurs ne l'ont pas fait, mais aussi pourquoi il a accepté le risque en raison des coûts.
