Raed Arafat : Explications concernant le vaccin contre le coronavirus

Raed Arafat explique le coronavirus

Raed Arafat est l'un des partisans de la vaccination contre le coronavirus, ainsi que d'autres du gouvernement roumain qui recommandent de prendre cette mesure afin que la pandémie du coronavirus puisse être vaincue, et pas seulement ici, mais aussi dans le monde entier.

Raed Arafat a publié ci-dessous une explication de ce que devrait être la composition du vaccin, mais aussi de la façon dont il agirait après son administration, le tout dans l'idée de convaincre les gens que la vaccination doit être sûre et efficace.

« Il n’existe pas beaucoup de médicaments/traitements plus bio et biologiques que le vaccin contre le COVID-19. Si nous mettons les rouages ​​en mouvement dans nos têtes, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi.

L'explication très courte -> « La probabilité théorique et pratique que l'ARN messager pénètre dans le noyau cellulaire et s'incorpore au génome, c'est à dire modifie l'ADN de la personne vaccinée, est nulle. Mais supposons quand même que cela puisse se produire : nous nous attendrions alors à observer ce phénomène dans des cellules infectées par un rétrovirus. Cependant, un tel phénomène n’a jamais été observé. » Une précision ici : l'ARN messager ne peut jamais pénétrer du cytoplasme vers le noyau, même dans le cas de cellules infectées par un rétrovirus, car l'enzyme nécessaire à cela n'est pas présente dans notre cytoplasme.

L'extrait ci-dessus est la courte réponse donnée par le professeur Katalin Kariko à la question de savoir si le vaccin anti-Covid-19 peut modifier notre ADN. Kariko est l'un des deux chercheurs qui ont découvert il y a 15 ans la technologie de l'ARN messager sur laquelle repose le vaccin actuel contre le COVID-19, et il a accepté, avec une ouverture et une simplicité remarquables, de m'aider à clarifier certaines des préoccupations les plus fréquemment exprimées dans Roumanie.

Il existe également une version très simple de l’explication, pour ceux qui n’ont pas eu de très bonnes notes en biologie au lycée.
Un étudiant passe un examen de biologie mais n'a pas envie d'étudier. Au lieu de cela, il a une sœur plus âgée et plus exigeante qui, un an auparavant, a passé le même examen. Sora s'est dûment rendu à la bibliothèque (le noyau de la cellule où se trouve notre ADN) et y a consulté le manuel de biographie. La sœur prête les relevés de notes (c'est-à-dire l'ARN messager propre à la cellule) à son frère, qui ne peut pas les emporter avec lui à l'examen. Ils sont trop gros pour qu'il puisse les copier et il peut les attraper.

Il réalise donc plusieurs petites et fines copies (c'est l'ARN messager réalisé par les chercheurs et le contenu du vaccin) qu'il utilise lors de l'examen. Avec ces petites choses, notre étudiant parvient à obtenir un 7 à l'examen et à réussir le cours honorablement (c'est-à-dire augmenter son immunité contre le coronavirus à un niveau satisfaisant). Mais cela ne veut pas dire qu'il est réellement entré dans la bibliothèque et a ouvert les livres originaux (c'est-à-dire notre ADN).

Pour ceux qui ont eu des notes élevées en biologie (sans enfants 🙂 ), quelques rappels et une explication un peu plus détaillée.

L'ARN messager est une molécule utilisée par les cellules pour construire leurs structures. Ce n’est pas une protéine, mais elle est essentielle dans le processus de fabrication des protéines (les éléments constitutifs du corps humain). Plus précisément, nos cellules utilisent leur propre ADN comme modèle pour synthétiser l’ARN messager dans le noyau. L'ARN messager est transporté hors du noyau, dans le cytoplasme, où les informations qui y sont enregistrées sont traduites en protéines. Le processus inverse, dans lequel l’ARN messager du cytoplasme est ramené dans le noyau, n’est pas possible et, comme l’explique Kariko ci-dessus, même si cela était possible, son effet n’a jamais été observé dans la nature.

À quoi sert le vaccin contre la COVID-19 ? Il contient un ARN messager enveloppé dans une « petite goutte de graisse ». L’information traduite en protéine spécifique au coronavirus est enregistrée sur cet ARN messager. Mais attention, ce n’est pas le virus tout entier, ni même sa version morte, qui s’introduit dans notre organisme. Seul cet ARN messager est introduit dans l’organisme, ce qui amènera nos cellules à produire la protéine antigène correspondante. Cet antigène est libéré à la surface de la cellule où il est reconnu par notre système immunitaire qui, au premier contact avec le vrai coronavirus, sera déjà prêt à l’extirper.

Pourquoi l’ARN messager doit-il être enveloppé dans une « petite goutte de graisse » ? Car les molécules d’ARN sont très facilement dégradables aussi bien dans la nature que dans notre organisme, grâce à l’existence d’enzymes spécialisées appelées RNases. La « petite gouttelette » de graisse protège l’ARN messager de ces enzymes. Des milliers d'études scientifiques publiées au cours des 30 dernières années prouvent sans aucun doute que ces « minuscules gouttelettes de graisse » (nanoparticules lipidiques) sont biocompatibles : elles existent déjà naturellement dans nos membranes cellulaires.

Les faits présentés ci-dessus répondent également à la question que l’on nous pose relativement souvent : pourquoi avons-nous besoin d’introduire des protéines étrangères dans notre corps pour lutter contre le coronavirus ?

Tout d’abord, il ne s’agit pas de protéines, mais de molécules beaucoup plus petites.

Deuxièmement, ces molécules ne sont pas étrangères, elles existent déjà dans notre organisme.

Troisièmement, ils aident notre système immunitaire à combattre efficacement le véritable coronavirus lorsqu’il nous infecte.

Autrement dit, le vaccin contre la COVID-19 fonctionne même avec le matériel du client. Plus bio et bio que ça, pratiquement impossible. »