Roumanie: Le message dramatique des médecins pour tous les Roumains

Roumanie Message dramatique aux médecins de tous les Roumains

Les médecins de Roumanie envoient un message dramatique aux Roumains de tout le pays en ce nouveau jour où plus de 15.000 XNUMX nouveaux cas d'infection ont été signalés dans tout le pays, demandant à la population de se faire vacciner contre le coronavirus et de respecter les mesures préventives en vigueur.

"Chers Roumains,

Pour nous, le corps médical, il nous est de plus en plus difficile de faire face à la vague de maladies liées au COVID-19, tant parmi la population que parmi nous, le personnel médical.

Les derniers jours nous montrent un système médical tendu au maximum et atteint ses limites, notamment dans les zones où sont soignés les patients atteints du COVID-19.

Chaque jour, nous sommes témoins de tragédies : des patients qui meurent, des familles qui souffrent, des médecins à bout de forces, des patients et du personnel médical infectés par le SRAS-CoV-2 qui ont besoin de soins médicaux. Et le nombre est très élevé.

Face à ce tableau dramatique, nous pensons que le faible degré de vaccination de la population représente peut-être un échec en termes de confiance qui doit exister entre le corps médical et la population.

La médecine est une science, et la science signifie recherche, échange d’expériences, échange d’idées, discussions sur le pour et le contre, de sorte qu’en fin de compte, le résultat signifie le bien commun.

Aujourd’hui, la science et la médecine factuelle nous disent, notamment à travers les forums internationaux de référence dans le domaine de la santé, que la vaccination est l’un des outils importants pour gérer le plus efficacement possible la pandémie de COVID-19.

OUI, même une personne vaccinée peut tomber malade.

OUI, une personne vaccinée peut également développer des formes graves d’infection par le SRAS-CoV-2.

MAIS la proportion de ces cas est bien plus faible chez les personnes vaccinées que chez les personnes non vaccinées.

Cette lettre ouverte n’est pas un simple appel jeté aux oubliettes.

C'est un cri de désespoir, de notre part, du corps médical de Bucarest, à travers la voix du Collège des Médecins de la Municipalité de Bucarest, pour que vous, population de Bucarest, mais aussi population de la Roumanie dans son ensemble, réfléchissiez sur les informations transmises.

Nous vous assurons que nous sommes sérieux et équitables quant aux informations fournies, que nous nous appuyons et vous présentons les preuves scientifiques dont nous disposons au moment des communications, et que nous voulons et devons lutter pour reconstruire la relation de confiance qui doit exister. entre le médecin et son patient, entre le médecin et la société.

OUI, nous sommes désespérés, car chaque jour nous perdons des centaines de patients qui meurent dans les hôpitaux roumains.

OUI, nous sommes désespérés car malgré tous nos efforts, cette maladie insidieuse emporte nos patients.

OUI nous sommes désespérés car nous sommes souvent confrontés à cette maladie désarmés et les mains vides.

Et OUI, nous sommes désespérés, car, malheureusement, nous avons entendu trop de fois : je ne peux pas respirer... Je ne suis pas vacciné...

Chaque jour, nous parlons à des collègues qui nous disent qu'ils ne savent pas quoi faire d'autre. Nos jeunes patients meurent, des enfants se retrouvent dans des unités de soins intensifs, des personnes avec comorbidités meurent, des personnes sans comorbidités meurent.

Nous sommes à la croisée des chemins et je crois que seul un effort conjoint, le nôtre et le vôtre, peut limiter et arrêter cette vague de pandémie de COVID-19.

La science nous dit aujourd’hui qu’en vaccinant et en observant les mesures de protection, nous pouvons lutter beaucoup plus efficacement contre cette pandémie.

Cet appel est né de la souffrance ressentie et vécue dans les établissements médicaux traitant les patients atteints du COVID-19 et est rédigé sous la responsabilité de personnes qui mettent la science et la médecine factuelle au premier plan.

Prof. Dr. Cătălina Poiană, Collège des Médecins de la Municipalité de Bucarest."