Le ministre de la Santé : avertissement de dernière minute concernant la Roumanie

Le ministre de la Santé a parlé dans une annonce de dernière minute d'un avertissement extrêmement grave que personne ne doit ignorer, car il nous indique la situation des livraisons de vaccins, mais aussi le refus de la Roumanie de recevoir toutes les doses tacitement commandées.

Le ministre de la Santé affirme que la Roumanie n'a plus d'endroit pour stocker toutes ces doses car toutes les capacités de stockage sont pleines, mais aussi qu'en 2021 elle pourrait renoncer à recevoir ces doses, qui coûtent très cher, mais en l'absence de refus ils ont été produits.

"Je connais moins ce qui s'est passé en 2021, mais je peux tirer quelques conclusions. Fondamentalement, l'accord-cadre signé par la Commission européenne pour les États membres prévoyait la livraison de vaccins à tous les États membres en transe, et les quantités contractées permettaient de vacciner l'ensemble de la population européenne avec chacun des vaccins.

Ces mesures ont été prises avant que les vaccins ne soient autorisés, on ne savait pas à l'époque lequel d'entre eux recevrait l'autorisation. Pour chaque tranche de vaccins fabriqués par un producteur, le pays était informé et devait dire oui ou non, je veux recevoir une part de cette tranche, c'est-à-dire le pourcentage de la population européenne qui appartient à la Roumanie, autour de 4.5 %.

Il existe une possibilité légale de refuser la réception de certaines tranches en 2021, pour certaines d'entre elles cette possibilité existe, et en mai il y a eu une demande expresse faisant référence à des livraisons en 2022 et 2023. Il y a eu un intervalle de plusieurs jours pendant lequel nous pouvions dire que nous le voulions ou non, et en l'absence de réponse, cela était considéré comme une approbation tacite.

Suite à cette approbation tacite, nous n'avons eu aucune nouvelle intervention, en fait, ce document a été signé qui stipulait que pour 2022 et 2023, une quantité de 39 millions de doses de vaccin serait achetée. Il s'agit d'une option de réponse qui dépasse de loin la compétence du ministère (ndlr : à propos de l'action en justice de la Pologne pour refuser les doses de vaccin).

J'ai fait ces informations et il y a certaines propositions de notre part pour essayer de trouver une solution. J'ai dit que j'étais très inquiet, et je suis toujours très inquiet car au-delà de ce contrat très important et coûteux, ces tranches de vaccin vont arriver en Roumanie, mais nous n'avons nulle part où les stocker.