Morsure de vipère - Comment la prévenir et comment prodiguer les premiers soins

Morsure de vipère Comment prévenir Comment prodiguer les premiers soins

Les autorités roumaines ont pensé que ce ne serait pas une mauvaise idée d'apprendre aux Roumains comment éviter les morsures de vipères ou comment prodiguer les premiers soins en cas de besoin. Vous trouverez ci-dessous tous les détails.

Morsure de vipère - prévention et premiers secours.

Les vipères ne perçoivent pas bien les sons, mais elles ont l'odorat et ressentent des vibrations sur de longues distances, et dans les zones tempérées, elles ne sont actives que pendant six à sept mois, en hiver elles sont en état d'hibernation.

Les vipères se nourrissent davantage la nuit, sont venimeuses dès la naissance, mordent rapidement et laissent deux blessures ponctuées (marques de dents).

Il existe principalement trois espèces de vipères très venimeuses vivant dans notre pays.

La morsure intervient comme moyen de défense de la vipère si elle se sent menacée et en danger.

Morsure de vipère - mesures préventives :

– Évitez les zones inconnues et non balisées avec des herbes hautes.

– Utilisez de longs bâtons pour vérifier où vous allez. Le serpent attaquera le bâton s'il y en a un dans la zone.

- Laissez le serpent tranquille si vous le voyez et ne le touchez même pas s'il semble mort.

– Si vous voyez un serpent, prévenez le groupe et quittez les lieux le plus silencieusement possible.

– Portez des bottes hautes, des pantalons, des jupes pare-neige pour vous protéger.

Les vipères peuvent être trouvées de mai à septembre, après quoi elles entrent en hibernation.

Les vipères sont plus actives pendant la saison des amours, c'est-à-dire entre juin et août.

Avant de vous aventurer sur les sentiers, il est bon d'informer les sauveteurs en montagne des itinéraires que vous souhaitez emprunter afin de recevoir les meilleurs conseils.

Si vous êtes mordu par une vipère, sachez que vous pouvez mourir en cinq heures, par suffocation, mais la mort dans de tels cas survient rarement. Une des raisons est donnée par le fait que plus de la moitié des morsures de vipères sont « sèches » sans inoculation de venin.

Les symptômes d’une morsure de vipère sont les suivants :

Les signes locaux s'accompagnent parfois de signes généraux : anxiété, sueurs, nausées, vomissements, douleurs abdominales, hypotension, tachycardie pouvant aller jusqu'aux convulsions, insuffisance respiratoire aiguë et arrêt cardio-respiratoire, en cas de réaction anaphylactique grave.

Classification des morsures de vipères selon le degré de toxicité :

– Grade 0 (pas de réaction toxique) – traces de morsure, pas d'œdème (« gonflement ») localement.

– Grade 1 (réaction toxique minime) – œdème local (gonflement) autour de la morsure, pas de réaction systémique.

– Grade 2 (réaction toxique modérée) – œdème de l'ensemble du membre mordu, réaction systémique minime (vomissements, hypotension artérielle passagère).

– Grade 3 (réaction toxique sévère) – œdème s'étendant rapidement au tronc, choc, hémorragie ou autres réactions systémiques.

Quelles mesures de premiers secours peuvent être administrées :

Idéalement, la victime devrait consulter un médecin le plus rapidement possible, le seul traitement efficace étant une dose de sérum antivenin. Après avoir appelé le 112, vérifiez si le service de secours a en stock du sérum anti-vipérine.

Placez la victime en décubitus dorsal, avec la tête et le torse légèrement surélevés et le site de la morsure positionné en dessous du niveau du cœur. L'activité physique doit être la plus faible possible, afin d'avoir un pouls le plus bas possible.

On applique un élastique suffisamment large pour permettre la circulation sanguine veineuse et artérielle, mais pour réaliser une compression lymphatique (pour permettre l'introduction de l'index sous l'anneau).

Après avoir posé le ruban adhésif, nettoyez la plaie à l'eau et au savon ou avec les lingettes antiseptiques de la trousse de secours. Tous les bijoux ou autres objets serrés sur le corps (ceintures, bretelles) seront retirés, car en cas de réactions indésirables au venin, comme un gonflement de type choc anaphylactique, les vêtements et accessoires poseront de sérieux problèmes pour le retrait.

Le confort thermique est assuré et, si possible, de l'oxygène est administré. La surveillance des signes vitaux de la victime (pouls et respiration) se fera en continu. Tracez le bord de la zone enflée toutes les 15 minutes avec un stylo pour aider les médecins à évaluer le degré d'exposition au venin.

Ce qu'il ne faut pas faire:

– N’essayez PAS de couper le long des marques des crocs et n’aspirez pas le sang avec le venin, car il se propage si rapidement que vous n’aurez pas la possibilité d’en extraire beaucoup.

– Une coupure cutanée ne fait que créer une vilaine plaie et augmente le risque d’infection, sans réel bénéfice médical.

- NE PAS appliquer de dispositif d'aspiration sauf par le personnel médical.

– NE PAS appliquer de garrot, car si le venin reste concentré autour de la morsure, il détruira rapidement les cellules, mais s’il se propage, les toxines seront diluées et le risque de lésions tissulaires sera réduit.

- NE PAS appliquer de glace ou d'objets froids, car l'extraction du venin par aspiration peut être sérieusement gênée par le fort refroidissement de la zone.

- Le sérum antivipérine ne sera PAS utilisé comme mesure de premiers secours sur le terrain, car de nombreuses personnes ont des allergies différentes et peuvent avoir un choc anaphylactique.

- Les boissons alcoolisées, le café et les stimulants ne seront PAS consommés.
Important : consultez un médecin !