Au cours des 30 dernières années, la contribution du système bancaire à l'économie roumaine serait deux fois supérieure au PIB du pays.

Au cours des 30 dernières années, la contribution du système bancaire à l'économie roumaine serait deux fois supérieure au PIB du pays.

L'impact économique du système bancaire en Roumanie est estimé à 2.247 milliards de lei pour la période 1990-2020, selon l'étude "Contribution du système bancaire à l'économie au cours des 30 dernières années", réalisée par KPMG Advisory à la demande de l'Association des Banques Roumaines. L'impact du secteur bancaire sur la production de biens et de services s'élève à 2.087 160 milliards de lei, tandis que l'impact sur le niveau de rémunération des salariés et la consommation des ménages est de XNUMX milliards de lei.

L'impact total direct, indirect et induit sur la production de biens et de services apporté par le système d'intermédiation financière, au cours de la période 1990-2020, par rapport au PIB enregistré par la Roumanie en 2020, était de 198%.

La contribution du secteur de l'intermédiation financière en Roumanie peut être directement quantifiée sous la forme de la part du secteur dans le PIB. Selon les années, le secteur de l'intermédiation financière a contribué directement entre 2,5% et 3,5% au PIB. Pour la période 1990-2020, la contribution directe à la production de biens et de services s'est élevée à 1.546 XNUMX milliards de lei.

L'activité du secteur de l'intermédiation financière en Roumanie entraîne également un effet supplémentaire de 10%, indirectement, sur l'économie roumaine. Cet effet provient de l'augmentation de la consommation intermédiaire ou indirecte de biens et services sur le marché roumain à la suite de l'activité d'intermédiation financière. L'activité d'intermédiation financière représente un stimulant pour l'activité de l'économie roumaine, en général, à travers l'augmentation de la consommation de biens et services générée par l'activité de prêt. L'impact économique total (direct, indirect et induit) s'élève à 1,26 de la valeur des revenus apportés en contribution au PIB par le système bancaire.

La valeur totale des nouveaux prêts accordés entre 2007 et 2020, selon les données de la BNR, s'élève à 1.013 96 milliards de lei, soit une part de 2020% du PIB en 3,6. Cette valeur est 2020 fois supérieure au solde des prêts non gouvernementaux de la année XNUMX.

Du point de vue de l'impact sur le niveau de rémunération des salariés et sur la consommation des ménages, le secteur de l'intermédiation financière en Roumanie soutenait un nombre d'employés de 2020 à la fin de 52.650. En conséquence directe, la rémunération des employés du secteur de l'intermédiation financière s'est élevée à 131 milliards de lei sur la période 1990-2020.

L'impact indirect sur le niveau de rémunération des salariés en Roumanie montre un effet supplémentaire de 9% de la valeur totale de la rémunération dans le secteur. La consommation des salariés du secteur génère cet effet sous la forme d’une demande supplémentaire de produits et de services et de la création d’emplois dans d’autres industries, indirectement. Une bonne partie de la rémunération des salariés du secteur de l’intermédiation financière retourne à l’économie sous forme de consommation des ménages. Pour la Roumanie, sur la période 1990-2020, cet effet induit conduit à une augmentation de 13% de la consommation des ménages roumains.

Outre l'impact direct, indirect et induit sur la production de biens et de services apporté par le système d'intermédiation financière, ce secteur a contribué à l'évolution de la société roumaine à travers des initiatives sociales, réalisées à travers de vastes programmes de RSE, la formation de ses propres employés , de la société, ainsi qu'en introduisant des outils et en soutenant les initiatives numériques qui ont conduit à la modernisation de la société et à l'alignement sur les normes européennes, selon l'étude de KPMG Advisory.