Raed Arafat parle de la nouvelle aide envoyée à la Turquie pour aider les autorités locales à tenter de sauver le plus de personnes possible qui sont encore sous les décombres et qui demandent toujours de l'aide, même si beaucoup de temps s'est écoulé depuis les tremblements de terre qui ont frappé le pays.
Sur le plan médical, la Turquie a accepté des hôpitaux de haut niveau, des hôpitaux de campagne – un niveau 2 et je comprends probablement aussi un niveau 3, qui seront implantés là-bas et qui y soutiendront toute l'activité à moyen terme.
De notre point de vue, nos équipes y resteront aussi longtemps que nécessaire, si nous devons échanger du personnel ou envoyer davantage de soutien logistique.
Cela se fera rapidement, avec le soutien de nos collègues de l'Armée de l'Air, dans l'espoir que nous pourrons sauver le plus de personnes possible et, bien sûr, pour apporter le soutien nécessaire à nos collègues qui font face à une catastrophe, puis-je disons, une situation sans précédent au cours de la dernière période.
Il y a un autre aspect que je souhaite souligner. Au niveau de la Protection Civile européenne, la demande de soutien à la Syrie a été publiée et plusieurs pays étudient déjà ce qu'ils peuvent faire pour soutenir les citoyens syriens, et avec cela, nous nous concentrons plutôt sur le côté soutien.
Nous allons annoncer dans les deux prochains jours quelle sera notre action et ce qui sera proposé. Cela a déjà été discuté, mais il faut ici établir plusieurs aspects, notamment le mode de transport, les quantités, et nous reviendrons avec des précisions plus claires sur la situation du soutien à la Syrie.
Je reviens en Turquie. À ce stade, nos équipes présentes sur place auront un chef de mission que nous enverrons du DSU et elles assureront également la liaison avec les équipes de la protection civile européenne qui y sont envoyées, en plus bien sûr de l'AFAD, qui est leur l'agence d'urgence avec laquelle nous sommes en contact depuis le début.
