Les hôpitaux roumains se préparent à une éventuelle guerre, déclare Raed Arafat

Les hôpitaux roumains se préparent à une éventuelle guerre, déclare Raed Arafat

Les hôpitaux de Roumanie se préparent à l'éventualité d'une guerre, a déclaré le chef du Département des situations d'urgence, Raed Arafat, qui a déclaré que tous les pays de l'OTAN se préparaient à l'éventualité où la Russie étendrait ses ambitions au-delà de l'Ukraine. .

Raed Arafat donne ci-dessous des détails sur ce qui se passe dans les hôpitaux de Roumanie, et ce dans des conditions où des investissements sont également nécessaires pour que les infrastructures hospitalières puissent faire face à d'éventuelles situations d'urgence générées par une éventuelle guerre, même s'il est improbable que la Russie attaque la Roumanie. .

"Si c'est à l'UPU ou si dans les hôpitaux civils, en cas de conflit, nous recevrons des patients, c'est normal. Dans toute l’Europe, tout le monde le voit : les militaires, s’ils sont blessés, finiront à un moment ou à un autre dans des hôpitaux civils. Aucun pays ne dispose d’hôpitaux militaires offrant toutes les spécialités nécessaires pour couvrir les besoins des militaires. Ainsi, tout hôpital civil finira par recevoir des blessés éventuels, militaires ou civils.

Il y a encore du travail à faire sur le système, il y a encore du travail à faire du côté des capacités, il y a encore du travail à faire du côté des capacités de soins intensifs, il y a encore du travail à faire du côté des capacités chirurgicales. Il y a beaucoup de travail à faire ici aussi. Sachez que des travaux sont en cours, pas seulement en Roumanie.

Des efforts sont déployés partout pour préparer les systèmes de santé des pays membres de l’OTAN à faire face à une éventuelle situation de conflit. Même si tout le monde dit que cela est très peu probable et qu’il ne faut pas paniquer, oui, c’est le cas, mais il faut être préparé.

Et l'année dernière, ce n'est un secret pour personne, il y a eu une réunion du groupe de coordination de la santé à l'OTAN, un groupe que j'ai l'honneur de coordonner depuis plusieurs années. On a discuté de la nécessité que les systèmes soient mieux préparés, en vue des accidents collectifs, quelle que soit leur cause, pour accueillir un grand nombre de blessés, qu'ils viennent d'un autre pays, qu'ils viennent du pays, s'ils surviennent à cause d'un conflit ou à cause d'une catastrophe, nous devons de toute façon être préparés.

Donc je peux dire que nous l'avons encore, mais nous grandissons, nous grandissons en stocks, en préparation, en matériel sanitaire. Nous avons récemment lancé un projet de 96,5 millions d'euros visant à créer un parc médical, de détection et de surveillance du côté chimique, biologique et radionucléaire."