Le ministre de la Santé attire immédiatement l'attention de millions de Roumains sur 2 déclarations officielles de dernière minute, Alexandru Rafila essayant de parler des solutions qu'il recherche pour empêcher la réorientation des patients des hôpitaux publics vers les hôpitaux privés, un problème croissant ces derniers temps.
Le ministre de la Santé parle également de la protection du corps médical dans des situations où il n'y a aucun problème concernant sa faute dans l'accomplissement de son acte médical, Alexandru Rafila parlant ouvertement de ce qui doit se passer pour que les choses se passent beaucoup mieux normalement.
"N'oublions pas par exemple que les médecins de famille sont des opérateurs privés et que nous envoyons des patients vers le médecin de famille même s'il s'agit d'opérateurs privés. Nous travaillons sur une stratégie pour limiter cela, je ne sais pas si nous pourrons l'éliminer. Nous allons essayer de faire les choses de manière appliquée et de manière à responsabiliser les médecins.
Je pense qu'il faut faire une déclaration sur la responsabilité personnelle des médecins qui travaillent dans les institutions publiques concernant cet aspect, à savoir qu'ils n'adressent pas de patients. Il faut également établir les sanctions pouvant être appliquées. En revanche, et nous l'introduirons prochainement dans les critères de performance des managers, il s'agit de la manière dont l'horaire de travail est respecté dans les hôpitaux publics.
Parce que certains médecins qui travaillent dans un hôpital public doivent travailler au moins six heures, et jusqu'à sept heures se font par astreinte. Nous travaillons là-dessus. Je voudrais parler un peu de confiance, de confiance dans le corps médical, de confiance dans le système de santé et de ce qui se passe dans cette période qui bénéficie, entre guillemets, de la campagne électorale.
Je veux dire, le corps médical est amené à plusieurs reprises dans un domaine qui n'est pas le sien, le domaine politique, et divers débats, conflits de nature électorale - et vous ne m'entendrez pas nommer un parti ou une personne qui fait de la politique - mais il faut travailler parce que la confiance des gens dans le corps médical se traduit par la confiance des gens dans le système de santé.
Et je pense que ce qui arrive aux professionnels dans le domaine de la neurologie mais aussi dans de nombreuses autres spécialités médicales, à savoir le penchant pour les patients, l'empathie avec laquelle ils traitent leurs patients, le professionnalisme avec lequel ils traitent leurs patients mérite toute l'appréciation et ne ne mérite pas d'être ridiculisé, par diverses fausses informations, mensonges ou provocations."
