Sony demande l'autorisation de cloner les disques durs de Geohot, le combat continue

Aujourd'hui, Sony se bat sur plusieurs fronts contre les pirates informatiques et même si les autres jours il a été annoncé que Sony demanderait à la police allemande de rechercher leur la maison d'un hacker, maintenant l'entreprise va plus loin et demande l'autorisation de cloner les disques durs de geohot. Il y a quelques semaines, Geohot a été contraint de confier ses disques durs à une entreprise pour qu'elle analyse les données qu'ils contiennent, sans que Sony puisse en tirer quoi que ce soit, mais l'entreprise n'abandonne pas si facilement et VEUT faire 2 copies des disques durs confisqués. Les avocats de Geohot affirment que Sony n'a pas le droit de faire cela pour le moment, mais vous pouvez imaginer par vous-même que Sony n'abandonnera pas si facilement.

Je ne sais pas jusqu'où les gens de Sony sont prêts à aller, mais ils sont probablement aussi conscients du fait qu'il est impossible de supprimer d'Internet toutes les copies comportant des exploits pour la PlayStation 3. D'après ce que je peux voir, leur stratégie n'est pas de bloquer la propagation de ces copies mais d'attaquer les sources qui ont découvert les exploits et d'effrayer les pirates qui travaillent encore à découvrir d'autres exploits.

"SCEA n'a pas le droit d'inspecter les disques saisis en vertu de l'ordonnance de mise en fourrière, ni de créer et de conserver des copies supplémentaires des disques saisis, mais c'est précisément ce qu'elle cherche à faire."

La réponse de Sony est de demander au juge d'ordonner à Hotz de se conformer à la demande de TIG.

Pour les raisons qui précèdent, SCEA demande à la Cour d'ordonner que M. Hotz se conforme aux protocoles de mise en fourrière recommandés par TIG et que ces protocoles soient complétés pour garantir que les exigences de préservation sont respectées comme suit :

(1) TIG crée et conserve deux images médico-légales (par exemple, des images de flux binaires) de chaque périphérique de stockage saisi sous sa forme cryptée : l'une doit être conservée par TIG dans un coffre-fort sécurisé à des fins de préservation et la seconde doit être utilisée pour le décryptage et /ou toute autre analyse nécessaire par TIG ;

(2) TIG crée et préserve deux images médico-légales (par exemple, des images de flux binaires) de chaque périphérique de stockage saisi sous sa forme non cryptée. Un à conserver par TIG dans un coffre-fort sécurisé pour sa conservation
à des fins et le second à être utilisé pour l'analyse nécessaire du TIG ; et

(3) TIG conserve et préserve toutes les images créées de manière médico-légale pendant toute la durée du procès.

SCEA demande en outre que le tribunal ordonne à M. Hotz de : (a) fournir à TIG les outils et les clés nécessaires pour décrypter les périphériques de stockage saisis et les clés et mots de passe nécessaires pour décrypter ou déverrouiller tous les fichiers protégés contenus sur les périphériques de stockage saisis ;

(b) identifier pour TIG toutes les machines virtuelles ou tous les disques durs stockés ou exécutés à tout moment sur les périphériques de stockage saisis.3 En outre, pour vérifier le respect de l'ordonnance de mise en fourrière, la SCEA demande au tribunal d'ordonner à M. Hotz de fournir une déclaration énonçant : (i) vérification que tous les dispositifs de stockage sur lesquels sont stockés tout dispositif de contournement ou toute information relative au contournement par M. Hotz des mesures technologiques de protection dans le système PS3 ont été livrés à TIG ; (ii) pourquoi le périphérique de stockage utilisé par M. Hotz dans la vidéo YouTube du 7 janvier 2011 intitulée « Jailbreaké PS3 3.55 avec Homebrew » n'a pas été livré à TIG pour mise en fourrière ; et (iii) l'identité de tout stockage à distance des dispositifs de contournement ou toute information relative au contournement par M. Hotz des mesures technologiques de protection dans le système PS3 Enfin, SCEA demande des honoraires et des frais en relation avec cette requête.