Facebook est au centre d'une situation inhabituelle en Grande-Bretagne, un homme étant arrêté par les autorités pour avoir refusé de révéler le mot de passe de son compte de réseau social, il étant suspecté dans une affaire de meurtre. L'homme est soupçonné d'avoir tué une jeune fille de 13 ans et, lorsqu'il a refusé de fournir le mot de passe de son compte Facebook à la police, celle-ci l'a arrêté et l'a accusé d'avoir tenté d'entraver l'enquête sur le crime.
Facebook voulait être une source de preuves pour la police, qui tente de savoir si l'homme avait parlé à la jeune fille avant qu'elle ne soit tuée, mais l'homme a déclaré que révéler le mot de passe montrerait à la police des preuves de la perpétration d'autres crimes. Plus précisément, il a fait référence au cannabis et a plaidé coupable devant un tribunal, mais le juge a déclaré que l'explication était inadéquate, compte tenu de la gravité du cas policier, et pour avoir refusé de révéler le mot de passe de Facebook, il a été condamné à une peine de prison. 14 mois d'emprisonnement.
Facebook : FERMÉ car REFUSÉ de révéler son mot de passe
Facebook a infligé cette punition à cet homme parce qu'en Grande-Bretagne, il existe une loi qui permet à la police d'accéder aux téléphones, aux ordinateurs ou aux services en ligne dans le cadre d'enquêtes de ce type ou d'enquêtes terroristes. Les peines que les juges peuvent prononcer vont jusqu'à 2 ans de prison, ou 5 ans, si l'enquête porte sur la sécurité nationale, et comme dans cette enquête il s'agissait d'un meurtre, le juge a appliqué une peine assez lourde pour avoir refusé de divulguer votre Facebook. mot de passe.
"Un Britannique soupçonné du meurtre d'une écolière a été envoyé en prison pour avoir refusé de partager son mot de passe Facebook avec la police enquêtant sur sa mort. La police peut demander la divulgation si la raison est de prévenir ou de détecter un crime, si c'est dans l'intérêt de la sécurité nationale ou du bien-être économique du Royaume-Uni. »
Facebook est utilisé par des criminels, ou des terroristes, pour communiquer, et ne pas révéler le mot de passe peut leur valoir une punition bien inférieure à celle qu'ils risquent s'ils révèlent le mot de passe. Il semble que dans ce cas, la police n'a pas réussi à accéder aux données de Facebook, l'homme s'est donc retrouvé avec cette punition, et l'affaire est toujours en cours d'enquête, il reste donc à voir si quelqu'un sera condamné ou non.