Huawei a débuté le mois de juillet avec des nouvelles très bienvenues de la part du gouvernement américain concernant les sanctions qui lui ont été imposées par Donald Trump, la promesse étant qu'ils disparaîtront très bientôt. Malheureusement, il semble que cela ne se soit pas produit comme promis, et cela n'arrivera pas dans un avenir très proche, Huawei déclarant officiellement qu'absolument rien n'a changé concernant sa situation.
Huawei a exprimé sa situation actuelle à travers la voix de l'un des présidents de l'entreprise, Ling Hua, affirmant qu'il n'y avait aucun changement tangible par rapport au problème auquel elle est actuellement confrontée aux États-Unis. Le secrétaire américain au Commerce a déclaré l'autre jour que toute entreprise américaine souhaitant travailler avec la Chine devra demander une licence proposée par le gouvernement américain pour faire des affaires.
Huawei n'a constaté aucune amélioration de la situation aux États-Unis
Donald Trump a promis quelque chose après sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping, lors de la conférence du G20 en Asie, mais après son retour aux États-Unis, il n'a rien mis en œuvre, ou l'a fait dans une mesure très réduite. Donald Trump ne fera rien pour améliorer la situation de Huawei, même dans les mois à venir, car son objectif n'est pas de résoudre ce problème, mais de le prolonger jusqu'à ce qu'il obtienne ce qu'il veut du gouvernement chinois.
Jusqu’à présent, nous n’avons constaté aucun changement tangible. Nous ne disons pas que simplement parce que les choses se sont un peu détendues, nous sommes d'accord avec le fait d'être sur la liste noire. En fait, nous pensons que notre inscription sur la liste noire devrait être complètement levée. Le système d’exploitation et l’écosystème Android ouverts restent notre premier choix. Bien sûr, si l’Amérique ne nous permet pas de l’utiliser, pourrions-nous à l’avenir développer notre propre Hongmeng comme système d’exploitation pour nos téléphones portables ? Nous n'avons toujours pas encore décidé.
Les représentants de l'entreprise estiment toujours qu'elle n'aurait jamais dû figurer sur la liste des personnes interdites de collaboration avec une entreprise américaine, car cela ne représente pas un risque pour la sécurité nationale des États-Unis. Bien entendu, cela importe moins pour Donald Trump, qui souhaite utiliser Huawei pour obtenir un accord commercial favorable avec la Chine, comme il l’a promis lors de la campagne électorale.
