Planète Vénus : L'EXTRAORDINAIRE découverte de l'existence de la vie extraterrestre

atmosphère des extraterrestres de la planète Vénus

Des découvertes récentes dans le domaine de l'astrobiologie attirent l'attention sur les nuages ​​​​d'acide sulfurique de la planète Vénus comme habitat possible pour la vie. Une nouvelle étude souligne la nécessité de créer une nouvelle branche en astrobiologie ainsi qu'en chimie organique.

La récente étude, dirigée par Janusz Pętkowski, chercheur associé au Massachusetts Institute of Technology (MIT), ouvre de nouvelles perspectives dans l'exploration planétaire. "La recherche de signes de vie au-delà de la Terre est un facteur de motivation dans l'exploration planétaire moderne, mais la vie sur d'autres planètes n'a pas besoin d'avoir la même biochimie que notre vie sur Terre", explique Petkowski. Cette recherche, présentée dans une collection spéciale d'articles sur Vénus dans la revue Astrobiology, révèle que les acides aminés restent stables dans l'acide sulfurique concentré. Ce fait est particulièrement intéressant pour les astrobiologistes, étant donné que les acides aminés sont les éléments constitutifs des protéines, essentielles à la vie telle que nous la connaissons.

La planète Vénus, souvent qualifiée de « sœur de la Terre », pourrait abriter une vie microbienne dans ses nuages ​​chargés d’acide sulfurique. "Ces découvertes élargissent considérablement la gamme de molécules biologiquement pertinentes qui pourraient constituer des composants d'une biochimie basée sur le solvant concentré d'acide sulfurique", déclarent Pętkowski et ses collègues de recherche.

Planète Vénus : L'EXTRAORDINAIRE découverte de l'existence de la vie extraterrestre

Petkowski souligne l'importance de comprendre la chimie de base qui se produit dans ces solvants alternatifs potentiels pour la vie. Son intérêt s'étend également à la recherche sur la vie des exoplanètes, aux gaz biosignatures et à la biochimie théorique. Le but de cette approche est de déterminer l'existence de lois universelles de la biologie, en utilisant des simulations « chiminformatiques » pour concevoir de futures expériences en laboratoire.

L’équipe de recherche s’intéresse particulièrement à l’acide sulfurique concentré en tant que solvant potentiel pour la vie. Des gouttelettes liquides d'acide sulfurique concentré forment les nuages ​​​​sur Vénus, avec des concentrations d'acide allant de 81 % à 98 %, le reste étant constitué d'eau. Un élément important ajouté à ce mélange vénusien : les acides aminés et autres matières organiques sont continuellement livrés à Vénus par la matière météoritique.

Lors de travaux antérieurs, l’équipe de recherche a démontré que d’autres molécules clés nécessaires à la vie – les bases des acides nucléiques – sont stables dans l’acide sulfurique concentré. "Cela avance l'idée selon laquelle l'atmosphère de Vénus pourrait contenir des produits chimiques complexes nécessaires à la vie", ajoute Petkowski.

Cette recherche permettra informe, ainsi que les prochaines missions sur la planète enveloppée de nuages. Ces efforts incluent la mission Venus Life Finder (maintenant appelée Rocket Lab Mission to Venus), dont le lancement est prévu début 2025, ainsi que les projets ultérieurs de l'initiative Morning Star Missions to Venus, dirigée par l'astrophysicienne et planétologue Sara Seager du MIT. . "Nous avons démontré que l'acide sulfurique concentré n'est pas universellement hostile à la chimie organique et que, étonnamment, de nombreux composés organiques sont stables et solubles pendant des mois, voire plus, dans ce solvant agressif", explique Petkowski.

Cette découverte révolutionnaire ouvre la porte à la possibilité de formes de vie extraterrestres fondamentalement différentes de celles sur Terre, alimentant l’enthousiasme pour la recherche astrobiologique et chimique. L’étude des nuages ​​d’acide sulfurique sur Vénus en tant que milieu potentiel pour la vie constitue une étape majeure dans la compréhension de la diversité de la vie dans l’univers.